vendredi 24 juillet 2015

Cinquième jour - vous reprendrez bien un peu de Vermeer?

Après un quatrième jour un peu paresseux, les C ont décidé de frapper fort. Aujourd'hui, ils vont au Metropolitan Museum.

Levés de bon matin, papa et maman C effectuent leur pélerinage quotidien à la pharmacie Duane Read, papa C pour acheter un sirop pour la toux (qui s'avèrera efficace, à la différence du phénol de la veille), maman C une crème pour les courbatures. Ce rituel effectué, les quatre C prennent le métro, descendent au musée d'histoire naturelle, traversent Central Park (ses joggers, ses cadres promenant leurs chiens, ses pelouses toujours vertes, ses immeubles autour), et arrivent au musée une demi heure avant l'ouverture. Comme la journée sera longue et qu'un camion de glace se trouve opportunément présent, maman C recharge ses batteries à millkshake, tandis que les deux petites C prennent des soda floats. Papa C a mal à la gorge, il ne prend rien (la vieillesse est un naufrage, je vous dis).

A dix heures, le musée ouvre, comme les enfants ne paient pas, il est relativement moins cher que les précédents (50$ tout de même). Les C commencent par la Grèce et Rome, une trentaine de salles très denses, très claires, et assez peu fréquentées. Ils traversent ensuite les arts d'Afrique et d'Océanie (c'est à peu près aussi grand, ils reviendront), pour se retrouver à la peinture du début du 20eme. La galerie est à l'échelle du Musée, il y a des Picasso, des Braque, des Léger, des Miro, des Klee, des Dali, des Tanguy, des Munch, et l'unité de compte est la douzaine. Toutes ces collections sont des donations, classées par donateur, ce qui est parfois un peu déroutant, car les époques et les artistes semblent mélangés. La matinée s'achève sur les égyptiens, il y en a vraiment beaucoup...

Après un déjeuner qui constitue probablement un record mondial en matière de prix du sandwich, les C décident d'aller voir la peinture européenne. C'est à l'étage, mais ils commencent par une petite collection particulière, où l'on peut voir une demi douzaine de Van Gogh, quelques Picassos, des primitifs, et une jolie série de français.

La peinture classique européenne est très impressionnante, Beaucoup de tableaux, même pour des peintres rares, comme Vermeer. Rembrandt occupe plusieurs salles. Goya une entière, comme El Greco. Mais le clou du spectacle, ce sont les impressionnistes, il y a probablement une cinquantaine de Monet, presque autant de Cezanne, des Van Gogh et des Renoir comme s'il en pleuvait. Et ils ont beau occuper quelques dizaines de salles, accrochées 'dense', on a l'impression qu'il n'y a pas de place pour les "petits auteurs".

L'impression générale est très agréable : on ne regarde pas vraiment, on flane au milieu des tableaux, en se jurant qu'on reviendra, et le musée est tellement grand qu'en dehors peut être des égpytiens, on n'a pas l'impression de cohue qu'on rencontre au Louvre ou à Orsay. Papa et Maman C sont conquis.

Les C quittent le musée à la fermeture, vers 17h. Ils y ont passé 7 heures, ils reviendront. Devant Central Park, ils prennent des milkshakes et des limonades, traversent le parc, prennent le métro, et dînent d'une soupe Campbell.

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