mardi 28 juillet 2015

Neuvième jour - Carte bleue galore

Bon, le tourisme, la culture et la couleur locale, c'est bien, mais cela fera demain dix jours que les C sont en Amérique, et en dehors de trois paires de chaussures et quelques cartes postales, ils n'ont quasiment rien acheté. Cela les inquiète, car en dehors de ce blog, qui pourrait aussi bien avoir été écrit par papa C d'un Starbuck's parisien, un guide du routard sur les genoux et avec quelques photos piquées sur Wikipedia, sans emplettes locales, sans super affaires faites là bas, sans trucs incroyables obtenus pour une bouchée de pain, ou payés très cher mais introuvables en France, il va être difficile de prouver la réalité de ce voyage, si peu conforme à la nature casanière des C.

Donc, ce midi, après une matinée légère, suivie d'un robuste déjeuner dans une pizzeria d'Amsterdam Avenue, les C prennent le métro, direction la quatorzième rue et Union Square. Comme c'est papa C qui tient les cartes (le plan de la ville, la carte de métro et la carte bleue), c'est lui qui fait le programme, qui commence, bien naturellement par une librairie. Il s'agit du Strand, une sorte de Gibert Joseph qui prétend avoir plusieurs dizaines de miles de rayons (et donc d'être, comme de bien entendu, la plus grande librairie du monde) Ce n'est peut être pas vrai, mais le choix est très large, et c'est assez bon marché. Papa C en ressort avec deux gros sacs de poésie américaine, les petites C avec un livre en français (l'aînée a bientôt fini tous ceux qu'elle avait emportés) et deux sucettes (myrtille et pastèque-myrtille). Maman C n'a rien: la vie est injuste.

Remontant sur Union Square, les C entrent dans... une autre librairie, le vaisseau amiral de Barnes et Nobles, six étages de livres, papeterie, souvenirs, jeux, nourriture. C'est moins dense que le Strand, mais très tentant, maman C y trouve des sacs, de la papeterie, papa C quelques livres de plus, les petites C une lampe pour lire au lit, et des versions anglaises de livres lus en français (Matilda, forcément, un tome des mémoires d'une grosse nouille, en anglais Dork Diaries, un Tea Stilton, un livre sur les minions). Les parents C achètent aussi des cartes routières et des guides pour la partie suivante de leur voyage (bientôt sur cette antenne).

A la sortie de la seconde librairie, les C commencent à être passablement chargés. Il va falloir revenir, c'est une certitude. Ils continuent cependant à remonter Broadway, et arrivent à Macy's. ils cherchent un cartable pour la plus jeune C, mais ne trouvent rien (ou seulement à des prix prohibitifs). En revanche, au rayon mode enfant, trois robes sont achetées pour les petites C. Ils sont désormais possesseurs d'un sac Macy's en papier, qu'il pourront exhiber fièrement à leur retour.

Ils continueraient bien, mais le poids des livres de papa C rend leur progression difficile. Les C rentrent donc, mangent chinois. Ce soir, c'est du Chicken Lo Mein, donc des nouilles frites au poulet. Le nom ressemble furieusement au Chicken Chow Mein d'il y a quelques jours, mais là, c'étaient du chou en sauce avec du poulet. Le chinois new yorkais est une langue mystérieuse.







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