samedi 8 avril 2017

Septième jour - Conquistador and gator galore

Après les Okefenokee, les C ont roulé, roulé, et sont arrivés dans la soirée à St Augustine, en Floride. Cette petite ville se présente comme la plus vieille cité d'Amérique, fondée en 1565 par les Espagnols (qui chassent les Français d'un fort qu'ils avaient bâtis à cet endroit). Tout au long du 18eme siècle, les anglais tentent sans succès de l'envahir, et la ville ne devient anglaise qu'en 1763, à la fin de la guerre de sept ans, avant d'être rendue à l'Espagne à la fin de la guerre d'indépendance. Elle ne deviendra américaine qu'en 1819, avec le reste de la Floride.

Comme beaucoup de villes historiques américaines, St Augustine s'organise autour d'une rue piétonne et commerciale, où l'hétéroclite le dispute au kitsch. On y voit des maisons de style espagnol, des cabanes de colons en bois, des maisons de tous styles et toutes époques, où l'on vend de la bière, des sandwiches, de l'art, et des souvenirs pas forcément liés çà l'histoire locale. Comme les C la traversent vers huit heures du matin, elle est déserte, et à peu près supportable. Papa C repère notamment un magasin de sirènes... On y trouve des sirènes classiques : corps de poisson, cheveux roux, yeux verts (sirena disneya), des sirènes blondes à forte poitrine, lunettes de soleil et rouge à lèvre (sirena marilyna), mais aussi des sirènes mâles, notamment un ouvrier du bâtiment, torse nu, casque et moustache (sirena villagepipola), et une adorable sirène post-adolescente avec un petit caniche sous les bras (sirena tafiola). Le magasin est malheureusement fermé...

En s'éloignant de la rue principale, les C visitent le reste de la ville, où l'on voit des maisons moins historiques, mais plus jolies, avec des murs en pierre, une végétation très sudiste, et un joli front de mer, le tout dans un cadre de petite ville, assez provincial. Papa et maman C se disent qu'ils y passeraient bien l'hiver, quand ils seront vieux.



La ville expédiée, on visite le fort espagnol, gros bâtiment en étoile, occupé par les espagnols, puis les anglais, puis... On y voit des figurants en costume d'époque tirer du canon, et on visite l'intérieur, très bien restauré.



Comme il est assez tôt et que nos héros, levés tôt ce matin, sont dans une forme olympique, ils enchaînent sur l'attraction suivante au programme, la ferme des alligators. Il s'agit d'un musée consacré à ces animaux, qui se vante d'abriter toutes les espèces connues d'alligators, de crocodiles, de gavials et autres caïmans. L'ensemble est effectivement très impressionnant, les alligators bien sûr, mais aussi les oiseaux qui se sont installés dans les arbres du parc: hérons, ibis, pélicans, canards.

A la sortie du zoo, il commence à faire faim. Le guide vert de papa C dit le plus grand bien d'une cahute en bord de plage, "fréquentée par la population locale". Nos héros y mangent des pattes de crabes, bonnes mais pas très copieuses, puis traversent la rue pour aller à la plage. A ce point, un petit drame se produit: papa C appelle l'hôtel de Charleston, qui confirme n'avoir pas retrouvé le nounours perdu.

Comme on est déjà en milieu d'après midi, et qu'il va falloir repartir pour la destination suivante, la partie de plage se limite à un rapide trempage de pied. Il est convenu qu'on recommencera, en prenant le temps, dans le sud. Vers 16h30, nos héros repartent vers leur prochaine destination, Ocala, au centre de la Floride. Ils traversent une immense forêt, et arrivent le soir dans un motel bien tenu (mais un peu décevant, car on n'y sert pas de petit déjeuner). En arrivant, un petit miracle se produit : en fouinant dans une des poches de la voiture, une petite C retrouve... le nounours perdu! Nos héros vont fêter cela dans un Cracker Barrel, chaîne de restaurants du coin, où l'on mange dans une sorte de magasin général, des plats décidément bien sudistes.

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