mardi 29 octobre 2019

Douzième jour - les C mangent des nouilles

C'est aujourd'hui l'avant dernier jour des C à New York, et comme douze est un chiffre pair, il pleut. De bon matin, on écrit des cartes postales (qui ne seront postées qu'en France, en raison d'une inexcusable incapacité à trouver un bureau de poste, sorry m'man), puis la famille s'assemble pour décider des destinations du jour. Avant de partir, les C ont souscrit un forfait dix activités, et ils n'en ont effectué que huit: un rattrapage s'impose.

Papa C, franchement déçu par le musée de Brooklyn, voudrait aller au Met. Maman et les petites C, qui se souviennent que lors du précédent voyage il les y avait séquestrées pendant sept heures, en ont moyennement envie. Maman C, enhardie par son expérience d'hier, a pour sa part décidé qu'on mangerait des ramen, et a repéré un restaurant sur la 50ème rue. Les petites C font valoir qu'on leur avait parlé de Gulliver's Gate, un musée de miniatures près de Times Square. Le programme de la journée étant ainsi établi, les C prennent leur métro habituel, qu'ils quittent à l'habituelle 42ème rue. 

Gulliver Gate est une sorte de délire de collectionneur de trains électriques. On y a reconstitué, en une série de tableaux, un aéroport, des villes d'un peu partout dans le monde, des paysages célèbres, avec des petits trains qui circulent au milieu, et des animations diverses. Ce n'est pas l'attraction la plus spectaculaire que les C aient vue à New York, mais elle convient d'autant mieux à leur fin de séjour qu'elle est déserte en ce matin de semaine.



Le monde miniature visité, les C remontent à pied la sixième avenue, et trouvent, pile à l'heure du déjeuner, le restaurant japonais indiqué par maman C. Ils sont un peu en avance, ce qui est une bonne chose, car ils reste une table disponible. On y mange donc des ramen (sauf papa C qui prend du riz), c'est très bon.

Maman C repue, direction le Metropolitan, pour la dixième et dernière attraction au forfait. Ils y arrivent vers deux heures, comme le musée ferme à cinq heures et demie cela limite la durée de la visite. Comme la plus jeune des C veut voir les égyptiens, on commence par là. Comme dans tous les musées du monde, c'est LA galerie où les parents emmènent leurs enfants probablement surdoués: c'est donc un capharnaüm de poussettes, de bébés qui hurlent, de jeunes parents à bout, d'autres parents expliquant à voix trop intelligible les mystères de l'égyptologie à des petits que ça n'intéresse pas, auquel il faut ajouter les guides à micro portable. Bref, ça se visite avec des bouchons d'oreilles. Mais la collection est très belle, et la petite C tellement ravie qu'elle y passera trois heures avec maman C.

Papa et la grande C sont moins fans, et bifurquent rapidement vers la peinture européenne. La moitié des salles avant 1800 sont malheureusement fermées, mais au Met, ça laisse quand même pas mal de choses.




Les plus belles pièces des salles fermées, notamment les Hollandais, et les Greco, sont dans une autre aile, que papa C s'empresse de visiter.



Il reste environ une heure et demie quand papa C arrive au 19ème et aux impressionnistes. Comme on est en semaine et que les touristes visitent plutôt le musée le matin, un petit miracle se produit: c'est quasiment vide! Papa C déambule avec bonheur.




On sort du Met à la fermeture. Un Dunkin Donut est trouvé à proximité, et douze beignets achetés pour le soir et le lendemain. C'était un bon douzième jour.











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