dimanche 20 octobre 2019

Troisième jour - Les touristes du dimanche

Six heures du matin, les C sont debout, et n'ont aucun mérite vu qu'ils se sont couchés à 9 heures. Ils vont essayer de conserver ce rythme. Les achats de la veille sont mis à contribution, les petites C mangent des cookies, maman C boit du thé et des tartines de confiture, papa C de la root beer et du cheddar. On est Dimanche, il y aura du monde en ville, et on annonce de la pluie l'après midi. Il est décidé de partir tôt le matin, et d'essayer la ligne de métro qui passe au nord de leur logement.

Le dimanche matin vers huit heures, les rues sont vides, et le quartier pas très engageant. On arrive à une rue décrite par Maurice comme sympa pour les restaurants, elle ne fait pas très envie. Puis on arrive au métro. Le service du dimanche est minimal, et les C attendent un quart d'heure l'express de Manhattan.

Le programme du matin est la Highline, la promenade qui traverse Chelsea en hauteur sur une ancienne voie de chemin de fer. C'est touristique, vaguement artistique, et on profite d'une belle vue sur les rues en contrebas, et l'intérieur des appartements qui la dominent. Comme on est dimanche matin, on peut apercevoir quelques New Yorkais en slip, qui regardent les touristes.

La promenade est plantée d'oeuvres d'art conceptuelles, et de lieux ou prendre des selfies avec des gratte ciel en arrière plan. Vers la fin du parcours, on voit une oeuvre de Daniel Buren (of column fame), intitulée "les guirlandes", et qui se compose... de petites guirlandes de couleurs vive, façon guinguette, sur quelques dizaines de mètres, avec un haut parleur qui diffuse de la musique classique grand public. Le mot escroquerie vient à l'esprit de papa C, mais il le chasse vite. C'est de l'art, il ne faut pas juger, et ça n'a pas de prix. La promenade s'achève à Hudson Yards, le nouveau quartier cher de New York: de grandes tours en verre, apparemment très coûteuses. Ca ne fait pas rêver, mais manifestement il y a une demande.


Après la highline, les C se rendent au pier 83 réserver leurs billets pour le tour de Manhattan en bateau le lendemain, car la météo prévoit du beau temps. Ils passent aussi devant l'Intrepid, le porte avion musée amarré à côté. Il est décidé qu'on le visitera également demain.

Il est midi, les C ont faim, et la pluie annoncée pour cet après midi ne devrait plus tarder. Les C s'engouffrent dans un restaurant 5 napkins pas encore plein, où l'on sert des hamburgers. C'est très bon, nourrissant, un peu cher, et ça repose leurs pieds après la highline. ils ressortent, voient Times Square sous une petit pluie, puis prennent le métro pour le Musée d'Histoire Naturelle.

Les C ne brillent pas par leur originalité:  comme on est Dimanche, et qu'ils pleut, de nombreux locaux ont eu la même idée. Une longue queue s'allonge devant les caisses du musée, nos héros patientent... en entrent enfin. Il voient une partie des salles d'anthropologie, mais surtout la collection de paléontologie, très impressionnante.


Là encore, ils ne sont pas seuls. Ils découvrent une tradition locale consistant à emmener de tous petits enfants (dès qu'ils savent marcher) dans les musées. Ils n'y comprennent évidemment pas grand chose, mais ils se rattrapent en criant, sous les regards enamourés de leurs parents, qui sont obligés de parler très fort pour couvrir les hurlements de leur progéniture. Bref, si le musée est intéressant, l'expérience est assez pénible, et les C sont soulagés d'en ressortir deux heures plus tard.   

 Comme le musée jouxte Central Park, maman C veut profiter de l'occasion pour retourner dans les magasins où elle allait lors de leur précédent voyage, et notamment le Home Goods de Columbus Avenue. Elle y achète des serviettes, des petites cuillers et des tasses d'une contenance plus convenable que celles que propose leur logeur. Comme on est dans un quartier branché, beaucoup d'étiquettes sont en français, apparemment, ça fait haut de gamme. Parfois, ça fait sourire, aussi...




On retrouve la grande C, qui n'habite pas très loin. Comme il pleut toujours, il est décidé d'aller prendre un café. Une fois de plus, d'autres y ont pensé avant, et les C se retrouvent au supermarché bio du coin, qui met à disposition quelques tables pour manger les plats cuisinés qu'il commercialise. Les C devisent au milieu des livreurs à vélo que la pluie a également chassé là.

La journée a été longue, on a marché presque autant que la veille (19 kilomètres dit le téléphone de papa C). Les C prennent le métro, rentrent chez eux, et mangent les restes de la veille.




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